Depuis 1970 existait à Annonay une modeste société savante qui, sous le nom « Les Amis du Fonds Vivarois » s’était donné pour objectif la protection du patrimoine régional du nord Ardèche ( le « fonds » étant assimilé au domaine terrien qui constitue le patrimoine d’une famille). Les points d’intérêt de cette association se limitaient à l’étude de l’histoire locale, à la pratique de l’archéologie de terrain et à la généalogie.
Peu à peu s’affirma la nécessité de créer sur le plan départemental un groupement spécifiquement généalogique qui permettrait d’élargir le cercle étroit des amateurs nord ardéchois. Les rencontres dans la salle de lecture des Archives Départementales avaient permis de mettre en lumière cette nécessité. Un certain mouvement d’entraide et d’échange de données s’était en effet créé à ce niveau ainsi que des amitiés solides.
Un groupe préexistant siégeait à Valence sous l’appellation « Etudes Généalogiques Drôme Ardèche ». Mais l’Ardèche y était en fait peu représentée. Il fut donc décidé de créer un groupe proprement ardéchois, non pas concurrent mais complémentaire de « EGDA » qui, pour conserver l’usage de son sigle accepta de transformer son appellation en « Etudes Généalogiques Drôme Association ».
Une première réunion fut organisée aux Archives le 27 septembre 1989. Une petite salle avait été mise à disposition dans le service d’archives grâce à la complaisance active de Monsieur DUPRAZ, directeur des Archives de l’Ardèche. 27 personnes participaient à cette première réunion a cours de laquelle furent mis en place les principes et les buts de la future association. Une assemblée générale fondatrice fut programmée et eut lieu quelques jours après, le 6 octobre de la même année. Un bureau provisoire fut élu et la déclaration de l’association effectuée le même jour auprès des services préfectoraux.
Un sigle fut choisi et ce fut « SAGA ». Le premier bureau était constitué ainsi : Président Michel GUIGAL, Secrétaire Alain IBARRONDEAU, Secrétaire Adjointe Christine COSTAZ, Trésorier Georges MATHEVET Trésorière Adjointe : Madeleine AUDIBRAN.

 

Les « Amis du Fonds Vivarois » avaient initié dans le nord du département une campagne de photocopie des registres paroissiaux conservés dans les mairies qui, pour certains d’entre eux au moins se trouvaient en très mauvais état à le suite de l’augmentation du nombre des consultations, augmentation due précisément à l’engouement progressif que suscitait alors la généalogie. L’assemblée de la SAGA décida de prendre en main cette action de protection des registres paroissiaux pour l’ensemble du département, ce qui permit peu à peu d’organiser un service unique en France de prêt de copies des registres paroissiaux à domicile pour les adhérents. La possibilité donnée par les photocopies de travailler à domicile permit la réalisation rapide de tables alphabétiques des actes dont chaque registre fut pourvu. Une technique de reliure simplifiée dite « emboîtage » fut étudiée par quelques bénévoles sous la houlette de Paulette GUIGAL et les registres reçurent ainsi une couverture protectrice pratique et solide. La collection des registres paroissiaux était créée. Elle devait en quinze années arriver à son terme : plus de 2000 registres en fac-simile constitués et leur numérisation réalisée dans la foulée.
La petite association départementale de généalogie avait fait son chemin pendant ces années : des vingt sept personnes présentes lors de la première réunion en 1989 le nombre d’adhérents a atteint aujourd’hui le chiffre de 1700.
EGDA accepta aussi de partager pendant de longues années son bulletin trimestriel avec la SAGA. En janvier 1997 naissait un organe de presse propre à la SAGA ; la « Lettre de la SAGA » qui devenait en janvier 2000 « Origines Ardéchoises » aujourd’hui tiré à 1800 exemplaires.

Michel GUIGAL
Président Honoraire de la SAGA


 

Pour une plus large présentation de la SAGA (obsolète, ce document date de 2009, il est en cours de refonte)

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