SAGA - Questions fréquentes

LES BUTINEURS NOUS ECRIVENT
Dans cette rubrique, nous publierons les Courriels qui pourraient intéresser les généalogistes.
25 septembre 2009
Bonjour, Votre rubrique des actes insolites est épatante ! La clé du mystère des deux actes scellant le même mariage à trois ans d'intervalle, se trouve, je crois, dans le second acte de mariage de 1774 : celui-ci est célébré " vue la dispense accordée....du quatrième degré de consanguinité égal des deux côtés", alors que le premier de 1771 l'était simplement avec une dispense du troisième ban et "n'ayant découvert aucun empêchement". Lorsque le premier mariage a été célébré, le prêtre n'avait pas connaissance, et les époux pas conscience sans doute non plus, qu'ils étaient parents à un degré empêchant le mariage au regard du droit canonique de l'époque (4ème degré = un arrière-arrière-grand-père ou une arrière-arrière-grand-mère communs). Lorsque cette parenté a été découverte, leur mariage a dû être déclaré nul, et ils ont dû obtenir une dispense avant de le faire célébrer de nouveau. Deux de mes ancêtres se sont trouvés dans la même situation en Lozère en 1760. Bien cordialement, Nicolas Polge

La clé du mystère des deux actes scellant le même mariage à trois ans d'intervalle, se trouve, je crois, dans le second acte de mariage de 1774 : celui-ci est célébré " vue la dispense accordée....du quatrième degré de consanguinité égal des deux côtés", alors que le premier de 1771 l'était simplement avec une dispense du troisième ban et "n'ayant découvert aucun empêchement". Lorsque le premier mariage a été célébré, le prêtre n'avait pas connaissance, et les époux pas conscience sans doute non plus, qu'ils étaient parents à un degré empêchant le mariage au regard du droit canonique de l'époque (4ème degré = un arrière-arrière-grand-père ou une arrière-arrière-grand-mère communs). Lorsque cette parenté a été découverte, leur mariage a dû être déclaré nul, et ils ont dû obtenir une dispense avant de le faire célébrer de nouveau.